D’une manière générale, l’idée des analyses présentées dans ce chapitre n’est pas de déterminer si un usage technologique est bon ou mauvais. L’idée est simplement d’être bien conscient que, quel que soit l’usage, il génère toujours des impacts environnementaux.
Ainsi, pour revenir sur les différents usages analysés, même si l’utilisation de modèles d’apprentissage profond peut s’avérer très consommatrice en ressources, il s’agit aujourd’hui d’un outil très utilisé pour l’analyse des changements climatiques et la lutte contre le dérèglement du climat.
Même si les modèles de stockage de données distribués dans une blockchain peuvent aboutir à une surutilisation de ressources, et même si la mode des NFT peut paraître futile, des initiatives explorent comment l’usage de la blockchain et des smart contracts pourrait apporter des solutions pour l’action climatique
Même si l’Internet des objets entraîne une boulimie de données, il ouvre également des possibilités d’optimisation qui peuvent être mises au service de la transition écologique (voir la section évoquant les smart * dans le chapitre final). De plus, il est possible de créer des objets connectés qui sont basés sur des briques communes réutilisables, simplifiant ainsi grandement la réutilisation de ces objets ; on peut citer les initiatives Arduino et Raspberry Pi, qui visent à fournir des plateformes (open source dans le cas d’Arduino) utilisables notamment pour des projets d’objets connectés.
L’enjeu est donc de s’approprier complètement les impacts de ces nouveaux usages pour les utiliser lorsqu’ils ont un réel intérêt positif, et les éviter lorsque ce n’est pas le cas.
Devant la multiplicité des impacts du numérique, tant du point de vue des causes que des effets, il peut sembler complexe de s’approprier une démarche répondant aux différents enjeux du Green IT.
Si les vecteurs d’action sont en effet multiples, ils peuvent être regroupés autour de deux grandes catégories complémentaires : l’optimisation et la sobriété. Dans une démarche d’optimisation, nous cherchons à diminuer les impacts des usages existants. Dans une démarche de sobriété, nous cherchons à raisonner les usages eux-mêmes.
1. L’optimisation au service d’un numérique moins impactant
2. L’effet rebond
3. La dynamique de sobriété
Un ouvrage complet avec des quiz en ligne.
https://www.editions-eni.fr/livre/green-it-les-cles-pour-des-projets-informatiques-plus-responsables-9782409036095 (dérouler l’impressionnante table des matières).
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